pondělí 21. května 2012



There is no future for printed books in the age of the Internet (?)

               Is there a future for printed books in the age of the Internet? People often say there is not because the Internet is going to replace them completely in next few years, but I am not that sure about this, so I decided to compare the book and the Internet and to try to find the answer to this complicated question.
Firstly, let´s find out what these two „rivals“ have in common. Both book and the Internet are great sources of information, they support the education and generally help with studying and literacy. Moreover, they are also an  inherent part of our free time; one of the most common types of entertainment. I would say that these are the only characteristics that the book and the Internet have in common.
On the contrary, there are so many differences between those two – firstly, the book (as we know it today) has been here for hundreds of years, so the Internet is still kind of a „newbie“. Secondly, the book has a strong position in our lives. People may even have feelings for book – not quite as much for the Internet (well, it is also very addictive, but that is a different story). When you hear the word „book“, you probably imagine some particular book, but what do you imagine when I say „the Internet“ ? You can take the book with you when you travel or give it as a gift. The Internet is a modern technology, you can find much more information there than in any single book. However, books are quite cheap, while exploring the Internet costs a lot of money, because you obviously need a computer or a modern cell phone. And I could keep comparing like this for hours.
To sum it up, there are some similarities, but we should never compare two incomparable things - for one and only reason – there is no point in doing so. People welcome new fast and practical technologies because they do not have as much time as they used to in the past. However, there is no such thing as taking your favourite book out of the home library, wiping the dust out of it , opening it and starting to read and to imagine your own fantasy world with a nice cup of tea in the other hand. If this does not make you feel better, nothing will (and certainly not the Internet), so in my point of view, the book will never completely disappear, because it is irreplaceable.


CANADA – Economy




·       Canada is the 9th biggest economy in the world.
·       Until the early 20th century Canada had a predominantly agricultural economy
·       Today, it is highly industrialised with one of the world´s highest per capita income rates
·       Well endowed with natural resources:
1. minerals (potash, uranium, nickel, zinc, asbestos, aluminium, cadmium, cobalt, copper, gold, diamonds)
2. petroleum and natural gas
3.forests
4.extensive coastal waters for fishing
5. rivers and falls for hydroelectric power
·       One of world´s most open economies, where exports account for around 40% of GDP
·       Good economic growth continued into the 2000s (naughties)
·       In 2008 investment and exports collapsed in the world economic downturn and the economy went sharply into recession
-persisted into the 3rd quarter of 2009
Labour force
·       18,59 million
·       unemployment rate: 8%
·       labour force by occupation: agriculture 2%, manufacturing 13%, construction 6%, services 76%, other 3%
·       Public debt: 34% of GDP
Agricultural products
·       wheat, barley, oilseed, tobacco, fruits, vegetable, forest products, fish



Industries
·       transportation equipment, chemicals, food products, wood and paper products, fish products, petroleum and natural gas
·       The main industrial centres are Ontario, Quebec, Alberta
 

·       Canada is the biggest legume (luštěniny) producer in the world
·       7th biggest food exporter
·       2nd largest oil reserves
·       US´s largest foreign supplier of energy
·       Pharmaceutical industry is the 9th biggest in the world
Export commodities: (Comprises 1/3 of economic output)
·       motor vehicles and parts (3rd biggest car exporter in the world – Ford, GM, Chrysler, Toyota, Honda, Freightliner); produces 2,5 mil cars a year
·       aircraft
·       chemicals
·       plastics
·       wood pulp, timber
·       natural gas, electricity, aluminium
Import commodities:
·       machinery and equipment
·       motor vehicles and parts
·       crude oil
·       chemicals
·       electricity
Transportation
Airports: 1404
Railways: 46 688 km
Roadway: 1 042 300 km
Waterways: 636 km
Currency
·       Canadian dollar (CAD), 1 dollar = 100 cents
·       Circulating coins: Cents: 1,2,5,10,25,50; Dollars: 1,2; Banknotes: 5,10,20,50,100
·       USD/CAD exchange rate in 2010: 1 CAD = 0,9744 USD
·       CAD/CZK: 1 CAD = 17,83 CZK
Important national holidays:
·       Victoria Day (Svátek královny Viktorie) = 1st Monday before the 25th May
·       Canada Day (Den vzniku) = July 1
·       Thanksgiving = 2nd Monday in October


État du Maine (USA)

Situation générale


Le Maine est un petit État (86 156 km²) de la Nouvelle-Angleterre situé au nord-est des États-Unis: il est borné à l’ouest et au nord par la province de Québec, à l’est par le Nouveau-Brunswick, au sud par l’océan Atlantique et au sud ouest par l’État du New Hampshire. Les autres États voisins sont le Vermont, le Massachusetts, le Rhode-Island et le Connecticut. C’est le 39e État américain par sa superficie et sa capitale est Augusta. On raconte que le nom de Maine rappelle l’ancienne province du Maine en France, qu’aurait possédée la reine Henriette Maria, l’épouse du roi d’Angleterre Charles Ier. Mais il n’a jamais existé de transaction officielle enregistrant ce supposé titre de propriété. Il faut donc chercher une autre origine au mot Maine (voir plus loin).
 
Plus de 92 % de la population de cet État de 1,2 million d’habitants parle l’anglais comme langue maternelle. Le français est la seconde langue maternelle avec 5,2 % des locuteurs, dont beaucoup d’Acadiens. Suivent l’espagnol (0,8 %), l’allemand (0,3 %), l’italien (0,1 %), le chinois  (0,1 %), les langues amérindiennes  (0,1 %), le khmer  (0,0 %), le vietnamien (0,0 %), etc.

D’après le recensement des États-Unis de 1990, sur le million de citoyens de l’État du Maine âgés de cinq ans et plus, 336 000, environ le tiers, seraient d’origine française, franco-québécoise ou acadienne. Ils couvriraient tout le nord (près de la rivière Saint-Jean) ainsi que pratiquement tout le sud de l’État. De ce nombre, environ 80 000 utilisaient encore le français couramment; lors du recensement de 2000, on en comptait 63 640, soit 5,2 %. On trouve des concentrations de Franco-Américains dans les nombreux villages et hameaux qui longent la rive de la Saint-Jean (Madawaska, Caribou, Presqu’Isle, etc.), la région de Jackman près du Québec et certaines agglomérations tells que Bangor, Augusta (la capitale), Lewiston, Portland et Biddeford. Dans tous les États-Unis, le Maine est certainement l’État le plus «francogène», ce qui se comprend puisque toute la portion nord du territoire fait «géographiquement partie» du Québec et du Nouveau-Brunswick.

Bref historique

Le territoire du Maine a été découvert en 1498 par le navigateur italien Jean Cabot (en italien Giovanni Caboto) pour le compte de la Couronne anglaise. En 1604, Pierre de Monts fonda la première colonie française du Maine dans l’île Sainte-Croix; en 1607, de nombreux Acadiens s’installèrent dans la région revendiquée également par les Anglais de la Nouvelle-Angleterre. La Compagnie de Plymouth exploita une partie du territoire dont l’économie reposait essentiellement sur la traite des fourrures et l’exploitation du bois d’œuvre. Bien avant l’arrivée des Européens, le territoire était occupé par les Algonquins.

L’origine du mot Maine est un peu complexe. Ce terme apparut pour la première fois en 1622 dans une charte du Conseil de la Nouvelle-Angleterre accordant la région à deux individus: sir Ferdinando Gorges et le capitaine John Mason. La portion de terre attribuée au capitaine Mason en 1629 fut désignée par «New Hampshire»; quant à celle de Gorges, elle fut appelée «New Somerset». Toutefois, le roi Charles Ier, dans une charte de 1639, affirmait que le territoire «sera pour toujours appelé et nommé ‘‘province ou comté de Mayne’’ et non par un autre nom». C’est qu’il existait en Angleterre un petit village du nom de Maine. La famille de Ferdinando Gorges était originaire d’un village voisin appelé Broadmayne, lequel était aussi connu à cette époque sous les appellations de Maine, Meine et Maen dans Parva Maen («Petit Maine»). Il est probable aussi que Maine provienne d’un terme maritime: «the Main» (en français: «principal») issu de Main Land («terre principale») écrit «Meyne» ou «Mainland» («le continent»), qui a servi pour distinguer la plus grande partie de l’État (continent) par comparaison aux nombreuses îles du Sud-Est. En 1665, les commissaires du roi ont ordonné que la «Province of Maine» soit inscrite dans les registres officiels. Le terme de Maine aurait été conservé tel quel jusqu’à aujourd’hui.

En 1658, le Maine fut annexé par l’État du Massachusetts. À l’été de 1696, au cours de sa campagne navale, le Canadien Pierre Le Moyne d’Iberville se rendit dans les installations acadiennes de Pentagoët (aujourd’hui Castine) et du Fort Pemaquid (aujourd’hui Pemequid).

Le mouvement d’indépendance envers le Massachusetts a débuté en 1785 environ, mais la séparation n’est devenue effective qu’en 1819, le Maine intégrant l’Union le 15 mars 1820 et devenant par là même le 23e État américain. Au terme d’une longue controverse territoriale entre les États-Unis et la Grande-Bretagne concernant le Maine et la province canadienne du Nouveau-Brunswick, la frontière de l’État fut définitivement fixée lors du traité de Webster-Ashburton en 1842. Ce traité mettait fin au conflit entre le Canada et les États-Unis concernant la frontière entre les deux pays, mais coupa en deux la communauté francophone du Nouveau-Brunswick: les Acadiens de la rive droite de la rivière Saint-Jean devinrent citoyens américains, ceux de la rive gauche, canadiens. À l’époque, beaucoup d’Acadiens se sentirent trahis par les négociateurs britanniques qui devaient en principe représenter leurs intérêts: les Britanniques furent accusés d’avoir trop cédé aux Américains. De son côté, l’État du Maine n’avait récupéré que la moitié du territoire disputé.

Le Maine a connu une forte croissance économique jusque dans les années 1860, fournissant le pays en bois de charpente, en textile, en produits de la pêche et en construction navale. Il a par ailleurs été le premier État américain à édicter une loi de prohibition en 1851. Après la guerre de Sécession toutefois, l’émergence des navires en coque d’acier et le départ de l’industrie textile hors de la Nouvelle-Angleterre ont contribué à son déclin économique.

Dans les années 1870, les Canadiens français affluèrent en grand nombre dans le Maine. Ils y ont joué un rôle de premier plan dans l’industrie moderne de la fin du XIXe siècle, surtout dans le textile. Cependant, au fil des ans, leur présence a suscité du rejet. La population anglophone locale les considérait comme des paysans, des crétins ou de mauvais patriotes. En 1919, l’État du Maine adoptait une loi obligeant les écoles à enseigner en anglais. Durant des décennies, les journaux caricaturèrent les Franco-Américains jusque que des campagnes de protestations réussissent à faire cesser cette pratique. Pour éviter ces désagréments, beaucoup de francophones ont préféré s’assimiler et de fondre dans le creuset américain.

Au cours du XXe siècle, le Maine a connu une langue période de récession après la Seconde Guerre mondiale. Les années quatre-vingt ont, en revanche, été marquées par un retour à la prospérité dans l’ensemble de la Nouvelle-Angleterre; c’est ainsi que l’État du Maine est passé, entre 1980 et 1989, du 39e au 21e rang national pour le revenu par habitant. Par ailleurs, au plan linguistique, on assiste à une recrudescence du fait français dans le Maine. Ainsi, en 2002, l’État a inauguré une journée annuelle franco-américaine au cours de laquelle le serment du drapeau américain se fait en français; l’hymne national est interprété en anglais et en français.



Source: Département de Langues, linguistique et traduction Faculté des Lettres, Université Laval, Québec (Québec), Canada

Pour une francophonie vivante et populaire
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Publié le 22 mars 2007
Par Nicolas Sarkozy, président de l'UMP.

La francophonie n'est pas morte. Au cours des déplacements que j'ai effectués ces derniers mois à l'étranger, j'ai été touché de sentir que, partout dans le monde, la langue française bénéficie d'un prestige intact. Plus que jamais, cette ferveur nous oblige. Car, face à l'anglais, le recul du français n'est pas une fatalité. Au moment où nous célébrons le centenaire de la naissance de Léopold Sédar Senghor, notre pays s'honorerait à rendre enfin à l'homme de la négritude et fondateur de la francophonie, l'hommage qu'il aurait dû lui rendre au moment de sa mort. J'ai été, dans la plus grande discrétion, le premier des responsables politiques français à me rendre sur sa tombe. Je veux aujourd'hui solenniser cet hommage envers celui qui a été l'un des artisans les plus dévoués du rayonnement de notre pays. C'est pourquoi, je propose l'inscription de son nom dans la crypte du Panthéon, aux côtés de celui de Charles Péguy et de Toussaint Louverture.
Il faut revenir à une francophonie conforme à l'esprit de Senghor. Pour cela, nous devons, nous Français, nous impliquer davantage dans cette francophonie dont les porte-parole sont parfois des auteurs étrangers, eux qui se retrouvent courageusement, mais si seuls, à la défendre, à la place de ceux qui auraient dû en être les véritables avocats : les Français eux-mêmes. Et d'abord, la jeunesse, elle qui, à ce jour, n'en perçoit pas toujours l'utilité.
Je veux qu'on enrichisse les programmes scolaires d'un volet francophone significatif et que, dans les villes, on crée des maisons de la francophonie, lieux vivants d'arts et de culture, où les jeunes pourront « toucher du doigt » l'originalité des cultures francophones. Il est également important de leur permettre de découvrir la richesse des cultures du Sud avec un service civique assorti d'un volet francophone.
La jeunesse française issue de l'immigration aurait toute sa place dans ce dialogue des cultures, puisque la langue française a été aussi chantée par des écrivains originaires du Maghreb et d'Afrique subsaharienne. Ce n'est pas un hasard si, parmi les derniers pays que j'ai visités, le Sénégal et l'Algérie ont offert à notre Académie deux des plus fervents amoureux de la langue française, Assia Djebar et Senghor.
Dans l'enseignement supérieur, il est urgent de commencer à réfléchir à la création de chaires francophones, quasi inexistantes en France, afin de retenir des talents littéraires comme Maryse Condé, Alain Mabanckou ou Achille Mbembe, qui ont fini par s'exiler aux États-Unis. Le coeur et l'avenir de la francophonie sont de moins en moins français, mais, paradoxalement, de plus en plus anglo-saxons. La francophonie sauvée par l'Amérique ? Un comble !
Une langue véhicule aussi un message politique, une certaine vision du monde. Lorsqu'elle est parlée par des peuples aussi divers que ceux du Liban, du Niger ou du Vietnam, la langue française est le récit d'une communauté de destin entre « nous et eux ». Je déplore que, quelquefois, elle soit confisquée par des réseaux prenant prétexte de la défense de la langue française pour promouvoir leurs intérêts privés.
Tant que la francophonie sera suspecte de tels relents, les peuples seront méfiants à son égard et seront tentés de rejeter le bébé (la France) avec l'eau du bain (la francophonie). Car, à l'origine, la francophonie n'est pas un concept colonial, au contraire. Pour ne pas être suspecté de néocolonialisme, le général de Gaulle avait commencé par s'en méfier avant que Léopold Sédar Senghor ne la définisse comme « fille de la liberté et soeur de l'indépendance », comme une « symbiose culturelle entre États ayant le français en partage et qui est d'autant plus humaine parce que d'autant plus riche, qu'elle unit les valeurs les plus opposées ».
En France, il faut en finir avec la vision jacobine d'une francophonie qui écrase et qui assène : il n'y a pas lieu d'opposer le français aux « langues de France ». Comment revendiquer, face à l'anglais, l'exception culturelle et ne pas l'admettre pour nos propres cultures régionales menacées de disparition ? Les langues locales, y compris, outre-mer, le créole, doivent pouvoir être proposées aux écoliers dans les territoires où un nombre suffisant de parents le souhaite.
Du local au global, la francophonie franchit allègrement les frontières, mais sans toujours savoir où elle va.
Nous devons l'imaginer comme un moyen pour la langue française de tenir tête à l'anglais sans complexe. Cela suppose que nos administrations s'adressent aux organismes internationaux en français et que le français, langue du droit, soit la langue de référence des textes européens.
L'élargissement vers l'est de l'Union ne doit pas remettre en cause notre partenariat privilégié avec les pays du Sud. En ce sens, la ratification, par la France, il y a quelques jours, de la Convention internationale pour la diversité culturelle, doit permettre qu'à côté du français, les langues locales aient droit de cité, notamment en
Afrique : malgré ses difficultés actuelles, le continent noir peut, par ce dynamisme linguistique hérité de son histoire précoloniale méconnue, apporter une contribution précieuse à la production des valeurs universelles.

http://www.lefigaro.fr/debats/20070322.FIG000000021_pour_une_francophonie_vivante_et_populaire.html Page 2 sur 2